La flore intestinale s’établit après la naissance et participe au système immunitaire. Cette flore est entretenue par l’alimentation et participe à ses modifications. Les fonctions de la flore intestinale sont diversifiées du fait de leur diversité. En analysant les gènes de ces différents types de microbes, nous pourrons peut-être identifier plus précisément leurs activités spécifiques. La flore intestinale est un ancien nom de ce qu’on appelle aujourd’hui le microbiote intestinal. Il décrit l’ensemble des bactéries qui vivent en symbiose dans notre tube digestif. Les sécrétions, la desquamation des tissus et les résidus de nos aliments constituent leur nourriture. En retour, le microbiote contribue positivement à notre santé. Nous ne pouvons de ce fait vivre l’un sans l’autre.
Qu’existe-t ’il entre le microbiote et la santé ?
La polyvalence et les fonctions du microbiote intestinale sont à découvrir ici, car ceci renferme quelques secrets en relation avec notre santé. La recherche dans ce domaine avec l’activité de petits groupes de chercheurs dans le monde, a repris depuis environ cinq ans. Constitué de larges pans de la communauté internationale pour faciliter les nouvelles avancées technologiques, cela a permis de faire des séquençages à grande échelle. Ces recherches ont permis de constater que la flore intestinale n’est pas seulement là pour la fonction digestive. Ce groupe de bactéries et de champignons appelé le microbiote, joue un rôle fondamental dans l’immunité et la régulation du poids et est en communication constante avec notre cerveau, ce qui peut avoir un impact positif.
Le microbiote et le système immunitaire
- Par leur présence, les microbes constituent une barrière physique contre la colonisation ou la prolifération de microbes pathogènes. Pour qu’un microbe colonise, un autre microbe doit mourir. Ce phénomène est appelé résistance à la colonisation. La diversifié du microbiote constitue un avantage pour la santé.
- Le microbiote est également impliqué dans l’activation des lymphocytes. Ces dernières sont des cellules immunitaires ayant une double fonction de modulation de la réponse immunitaire et de destruction des agents pathogènes. Le fait que le microbiote stimule les lymphocytes, renforce l’immunité.
- De plus, le microbiote contribue au développement d’autres cellules immunitaires Th1 et Th17. Ces cellules aident à recruter d’autres cellules immunitaires, à produire des anticorps et à augmenter l’inflammation pour stimuler la réponse immunitaire.
- Enfin, le microbiote contribue à la production d’autres molécules et de mucus, renforçant la qualité de la barrière intestinale.
Le microbiote et le bien-être
Les changements dans la composition du microbiote intestinal sont associés à la dépression et à l’anxiété. La santé mentale peut être favorisée par une alimentation saine et la prise de suppléments aux propriétés anti-inflammatoires. En effet, les 3/4 de nos neurotransmetteurs, dont la sérotonine, l’hormone du bonheur, sont produits grâce à ces microbes. Si votre microbiote est déséquilibré, ce qui signifie que vous n’avez pas assez de microbes sains, vous ne pouvez pas produire d’hormones du bonheur. Dans la plupart des cas, c’est la cause probable d’une mauvaise humeur, de démotivation ou de la tristesse. L’estomac et le cerveau communique et sont connectés l’un à l’autre. La solution consiste à prendre des prébiotiques et des probiotiques à chaque repas, par exemple des noix de cajou, du kombucha, du miso, des olives, du kéfir de fruits et des yaourts issus de la fermentation de légumes avec des bactéries lactiques.
Comment prendre soin de son microbiote ?
Si l’antibiothérapie est récente, il serait intéressant de faire intervenir des probiotiques pour reconstituer la flore intestinale épuisée. Il existe des complexes de qualité. La présence d’une inflammation légère est tout aussi préjudiciable que le stress au microbiote. Une alimentation variée et riche en fibres suffira chaque jour. Manger des légumes variés à deux repas principaux et apporter des fruits par exemple pour le goûter et le petit-déjeuner est la base d’un microbiome optimal. C’est donc une unité indépendante dans notre immunité. Il y contribue de plusieurs façons, de par sa diversité, sa présence, les molécules qu’il sécrète, il a un effet barrière et module la virulence des pathogènes.