Tout comprendre sur le système de conduite autonome

Dans le secteur automobile, on parle de plus en plus du concept de conduite autonome. En effet, il y a une véritable innovation technologique qui est orientée dans ce sens. Même si elle n’est encore qu’en phase de test dans de nombreux pays, la conduite autonome avance à grand pas. Les acteurs du monde automobile et les autorités européennes posent déjà les jalons de ce qui sera la révolution de demain. En attendant, on vous dit tout sur le système de conduite autonome.

 Qu’est-ce que le système de conduite autonome ?

Bien qu’actuellement la conduite autonome ne se situe qu’aux prémices, les importantes évolutions et les technologies en test avancé permettent d’espérer un avenir prometteur. Dans ce cadre, vous pouvez regarder le Baromètre Aramisauto relatif à l’avis des Français.

S’il s’agissait d’une utopie il y a quelques années, la voiture capable d’effectuer certaines manœuvres à notre place, prend peu à peu vie. En effet, dans certaines situations comme le stationnement, on parvient à adapter la vitesse avec le véhicule précédant ou à gérer la conduite automatisée dans les bouchons. Ce sont alors les « aides à la conduite » qui font désormais partie du tout nouveau concept de système de conduite autonome.

Avec le temps, l’électronique et ses diverses innovations peuvent aider les automobilistes à avoir un contrôle optimal de leur véhicule dans certaines situations. L’objectif est d’évoluer peu à peu vers une conduite sans volant, complètement automatisée.

 Les différents niveaux de la conduite autonome

Pour aller vers la conduite autonome, cinq phases distinctes appelées niveaux ont été définies.

 L’Aide à la conduite (Niveau 1)

Elle correspond à un système d’aide à la conduite qui permet d’utiliser des données sur l’environnement de conduite afin de contrôler les fonctions de direction ou d’accélération. L’ensemble des manœuvres de conduite dynamique est alors réalisé par le conducteur lui-même.

  • L’Automatisation partielle (Niveau 2)

Dans cette phase, les fonctions de direction et d’accélération/décélération sont contrôlées simultanément par un ou de nombreux systèmes d’aide à la conduite. Les données sur l’environnement de conduite sont encore utilisées et le conducteur effectue toujours l’ensemble des opérations de conduite dynamique.

  • L’Automatisation conditionnelle (Niveau 3)

Dans ce cadre, l’ensemble des éléments liés a la conduite dynamique est sous le contrôle d’un système de conduite. Par conséquent, le conducteur va réagir de façon convenable lorsque son intervention est requise.

 L’Automatisation élevée (Niveau 4)

Dans cette phase encore, le système de conduite automatisée contrôle l’ensemble des aspects entrant dans la conduite dynamique. Alors, il peut solliciter l’intervention du conducteur dans certaines situations mais peut en même temps agir sans lui.

  • L’Automatisation complète (Niveau 5)

Pour cette dernière phase, l’ensemble des aspects de conduite dynamique est sous le contrôle du système de conduite automatisée et ce quelles que soient les conditions routières. Le conduire n’aura donc à intervenir à aucun moment. C’est la conduite autonome complète.

 

Un expert comme Aramisauto définit un Niveau 0. Celui-ci correspond à la phase où il n’y a donc aucune automatisation du véhicule. Tous les aspects de la conduite dynamique sont entre les mains du conducteur, même si l’automobile est dotée de systèmes d’avertissement ou d’intervention.

 

Les premières voitures autonomes attendues pour quand ?

Dans la majeure partie des pays, notamment en Europe, les tests des systèmes de conduite autonome sont réalisés sous certaines conditions. Il faut en général des autorisations spéciales réglementaires. Actuellement, la plupart des systèmes sont au niveau 2. Ils sont alors catégorisés ADAS (Système d’Assistance à la Conduite). Les automobilistes sont légalement responsables de leurs véhicules et doivent, à tout moment, avoir les yeux rivés sur la conduite manuelle de leurs voitures.

 

Au Royaume-Uni, une consultation a été lancée afin de se pencher sur la responsabilité juridique des systèmes de conduite autonome. Les autorités européennes ont d’ores et déjà mis en place un barème pour les degrés d’autonomie d’un véhicule. Il s’agit là d’un ensemble d’évolutions qui préparent le terrain pour les premiers véhicules autonomes qui seront sur les routes, prochainement.

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